Il n’y a pas longtemps, je suis tombée sur une vidéo de Pato Mena présentant son nouvel album chez Seuil, et ça m’a rappelé que je n’avais toujours pas présenté Auguste Renard, nous avions pourtant bien accroché avec ce bel album sur l’Art et le travail en équipe.
Dans la forêt, Auguste se plante devant un paysage avec pour idée de le peindre, il a une première idée assez réaliste, les animaux de la forêt souhaitant figurer sur la nouvelle oeuvre s’approchent.

Mais rapidement l’artiste change d’avis, il a finalement envie de créer un tableau figuratif, alors de nouvelles créatures s’approchent pour y figurer.

A nouveau, l’artiste change d’avis, il est décidément assez versatile ce peintre…il s’oriente maintenant vers un tableau minimaliste, sauf que pour cette réalisation, tous se retirent, les animaux, les créatures mais le paysage aussi qui se simplifie à l’extrême pour devenir une page blanche.
Et là, stupéfaction, l’artiste ne sait plus quoi peindre, c’est le syndrome de la page blanche.
Une fois la colère passée, la créativité reprend le dessus et tous ensemble ils reconstruisent le paysage.
Pato Mena
Traduction Benjamin Kuntzer
Palette, Album, 32 pages, 2018
14€


