Simon, comme tous les enfants, passe du temps à jouer, il joue avec son ami David, mais la guerre arrive, et les allemands envahissent Varsovie. Les bombardements ont détruit la maison de Simon et de sa famille.
Avec ses mots d’enfants, Simon explique: son père pris dans une rafle, puis le ghetto dans lequel il doit vivre. Ils ont du laisser tous leurs biens et se retrouvent à présent entassés dans des pièces minuscules, crevant de faim. Du jour au lendemain, sa soeur Chana emmené dans un camp, sa mère qui se sacrifie.
C’est à ce moment là qu’il rencontre une deuxième Maman, une femme qui va l’aider à s’évader du ghetto de Varsovie, Irena Sendler. Soeur Jolanta de son nom de code, en tant qu’assistante sociale aurait sauvé plus de 2500 enfants à elle seule du ghetto de Varsovie. C’est une fabuleuse idée de lui rendre hommage au travers d’un livre pour enfant.

Simon est devenu Stanislas pour échapper à une mort certaine avec la complicité de sa Maman et de cette nouvelle Maman, il va maintenant habiter avec Maria, une troisième Maman.
Mais le parcours de Simon semble interminable, la guerre dure et suite à une gaffe il doit à nouveau changer de famille pour finalement retrouver une tante à la fin de la guerre.
Les femmes qui ont sauvé la vie de cet enfant ont été nombreuses, c’est pour cette raison qu’il les appelle ses mamans. Chacun lui a donné de l’amour, du temps, de la bienveillance, des qualités souvent attribuées aux mamans. C’est doux et tendre dans l’horreur d’une guerre. Ces moments d’amour ont du être tout particulièrement précieux.
Renata Piątkowska/ Pauline Duhamel
Traduction (Polonais) : Maria Lysinski, François Michel
Flammarion Jeunesse, Castor Romans, Roman illustré, 96 pages, 2022
8,90€


