Je ne sais plus trop comment j’étais tombé sur ce roman graphique, mais la charge mentale, il me semble que ça parle à toutes les mamans (désolée les papas mais je ne suis pas tout à fait encore convaincue de l’égale répartition des taches dans la vie de famille, même si ça va dans le bon sens).
Arrêter de subir sa vie et ralentir pour comprendre ce qui va nous tirer vers le haut? Ce n’est pas toujours évident dans un monde qui nous demande une efficacité hors norme. J’aimerai retrouver plus de simplicité et me concentrer sur des petits bonheurs présents, plutôt que d’être dans l’organisation, l’anticipation et la logistique en permanence.

Sur une toile de fond de désastre écologique, Amalia essaie de survivre: un petit enfant (toujours épuisant), la grande ado de son compagnon dont les préoccupations principales sont son activité sur les réseaux sociaux et ses tutos, les cris du Papa. Dès le premier soir, elle annonce la couleur, elle a mal au bide et elle est crevée.

Elever un enfant, les allers-retours à l’école, les courses, être performant au boulot, c’est épuisant, épuisant de courir, de devoir se donner à 300%

Elle s’effondre physiquement au boulot, le corps dit stop et c’est l’arrêt maladie.

Rien de tel qu’un petit séjour au vert pour reprendre pied et comprendre ce qu’il faut repenser dans son quotidien, c’est parfois peu pour retrouver un équilibre, mais ça peu aussi prendre un certain temps avant que toute la famille réalise la situation et y mette du sien.

Aude Picault
Roman graphique, Dargaud, 148 pages, 2022
22,50€