Une minuscule petite fille brise le calme d’ une paisible forêt . Dès la première page, nous découvrons faune et flore avec des proportions surprenantes.
Et au milieu, une petite fille avec une robe orange fluorescente et les ailes qui font avec, visiblement, elle s’est tordue la cheville et elle fait une grosse colère; les habitants de la forêt sont remués par tant de bruit venant d’une si petite chose.
La petite mal-élevée, ordonne à la tortue de s’approcher afin qu’elle puisse se déplacer; elle avance à son rythme et malgré elle, la petite impatiente va devoir observer ce qui l’entoure. Cette année au SLPJ, le thème qui a été mis en avant était « l’éloge de la lenteur », cet album l’illustre à merveille…
Elle boude, elle râle, elle s’ennuie et nous, on en profite pour observer la nature, ce qu’elle finit aussi par faire, il faut savoir prendre son temps, écouter, déguster.
A la lisière de la forêt, une petite Capricieuse « transformée » va retrouver son Papa, et retrouver la frénésie de la ville après cette parenthèse émerveillante.

Le vocabulaire utilisé par l’auteure nécessitera sans doute quelques explications. J’imagine que le « ça pue là-dedans » est là pour mettre l’emphase sur le fait que cette petite fille est mal élevée, je ne sais pas si c’était nécessaire…
Béatrice Fontanel/ Lucile Placin
L’étagère du bas, Album, 48 pages, Septembre 2019
15€