C’est le livre que ma fille a choisi au SLPJ, je ne me souvenais plus du nom de cette romancière anglaise de la fin du 19ème pourtant bien connu en France aussi avec « Le petite Lord Fauntelroy » ou encore le manga de mon enfance: « Princesse Sarah ».
Mon fils a lu le livre en Anglais, et il a tout de suite reconnu l’histoire en lisant la Bande Dessinée. J’ai acheté le roman dans sa version originale pour le lire à mon tour mais je n’ai pas encore eu le temps de le faire.
Alors, je vais vous parler de l’interpretation de Maud Begon, une charmante jeune femme que nous avons rencontrée au Salon du Livre. Ce sera une bande dessinée en deux tomes (j’en suis ravie, car comme Alice vous l’a dit récemment, nous commençons à nous essouffler à lire des séries interminables), il vaut mieux deux bons livres que huit moyens.
Le choléra décime les habitants des Indes au début du XXème siècle, une petite fille de colons, Mary Lennox se retrouve seule dans la grande propriété habitée par sa famille: tous sont morts.

Elle a dix ans, est orpheline et va devoir faire un long voyage pour rentrer en Angleterre auprès de son oncle Mr Craven. Elle est bougon et a un physique peu avenant. Le manoir est sombre, aussi sombre que l’homme qui y vit…et qui n’a pas l’air désireux de rencontrer cette enfant.
La femme de chambre lui parle d’un mystérieux jardin qui serait fermé à clef et dans lequel personne n’aurait mis les pieds depuis 10 ans, depuis que la femme de Mr Craven est morte, suite à une chute de balançoire.
Alors qu’elle reprend du poil de la bête et un peu de gaité de vivre, un rossignol semble la guider vers ce jardin des roses. Elle va en trouver la clef et aller y passer du temps alors que c’est interdit.
Dans la lande, le vent souffle en permanence, tant et si bien que la maison semble pleurer…mais n’y aurait-t’il pas quelqu’un qui pleure réellement dans cette maison? La petite Mary ne peut s’empêcher d’aller fouiner dans toutes les pièces, elle va y faire une rencontre plus qu’inattendue.

La nature est mystérieuse et très présente, la petite reprend gout à la vie grâce à cette dernière. C’est très anglais, cette demeure immense et froide perdue dans les Landes, avec les bruits du vent qui ressemble à des voix fantomatiques. Beaucoup de verts et de violets dans les gammes utilisées. Une petite fille impertinente et désobéissante. Nous avons tous aimé cette bande dessinée dont l’ambiance est unique, j’ai hâte de lire la suite…entre temps, j’essaierai de finir le roman.
Petit plaisir supplémentaire: la jolie dédicace de Maud pour ma fille.

D’après Frances Hodgson Burnett/ Maud Begon
Dargaud, Bande Dessinée, 96 pages, Avril 2021
16,50€