J’avais entendu parler de cette BD car elle avait reçu le Prix des collèges d’Angoulème en 2020, et j’avais sauté sur l’occasion lorsque je l’avais trouvée complètement par hasard aux 48h de la BD. Et, en amatrice de SF qui se respecte, la couverture m’avait bien plue.
Obie a 12 ans et emménage avec sa maman dans un nouvel appartement et doit donc s’intégrer dans un nouveau collège et se faire de nouveaux amis. Comme sa mère est prof de Maths dans le même établissements, les deux gangs rivaux du bahut harcèlent donc le jeune gringalet pour essayer de le récupérer dans leur bande, histoire d’avoir des infos de première main sur les interros et de meilleures notes. L’un se targue d’être le plus violent, l’autre d’avoir le plus de haine. Entre la peste et le choléra, l’adolescent, plutôt bien sous tout rapport n’a aucune envie de choisir…
Pour aider son fils à se défendre, le père d’Obie l’aide en lui donnant accès à la technologie extra-terrestre. Oui, Obie découvre plutôt tardivement que son père est un extra-terrestre (et pas n’importe lequel) !

Je n’ai personnellement pas vraiment accroché avec cette BD et en particulier toute la première moitié. La deuxième m’a plus plue, puisque c’est la que là que le côté science-fiction fait vraiment sont apparition. Certes, le graphisme est particulièrement réussi, avec une mise en couleurs speldide, mais j’ai trouvé l’histoire un peu brinquebalante.

Mais j’imagine que beaucoup de collégiens se sont malheureusement retrouvés dans cette histoire : un collège avec des problèmes de harcèlement, des parents séparés. Cette possibilité d’évasion avec un père extra-terrestre, les aller-retours en vaisseau spatial pour aller lui rendre visite sur sa planète, des supers pouvoirs a de quoi faire rêver…
3 tomes sont déjà parus.
À partir de 11-12 ans.

Obie Koul
Pierre Makyo / Alessia Buffolo
BD, 56 pages, Kennes 2019-?
14,00 €