Mon fils de 10 ans à l’époque avait choisi cette bande dessinée l’année dernière au SLPJ. J’en fut assez surprise car la couverture me ne donnait pas particulièrement le sentiment que c’était adapté à son age.
Vous allez deviner mon age avec ce genre de remarque mais pour moi on est en plein Terminator au pays du soleil levant. Même si, ce n’est à priori pas mon univers, je tiens vraiment à saluer le travail remarquable de l’auteur-illustrateur.
Yojimbot, c’est la combinaison de Yojimbo (garde du corps en japonais) et Robot. Je n’ai clairement pas la prétention de connaitre toutes les références auxquelles l’auteur fait appel, mais on sent la justesse et l’intelligence de ce scénario qui tient parfaitement la route.
Je trouve vraiment les graphismes exceptionnels, le coloration de Noiry aussi sublime à commencer par cette couverture.
Ces robots samouraïs un peu obsolètes protègent un enfant humain, Hiro, d’une armée sanguinaire qui est à sa poursuite suite à leur évasion avec son père d’un « centre » dont les activités sont peu claires.

Le scénario post apocalyptique, c’est clairement moins ma tasse de thé. Les combats sont incessants, la violence, la chasse à l’homme, les généraux aux physiques de « Joker » complètement hystériques et excités par la violence de leur armée, ça ne me fait pas forcément m’évader.

Avec cet album, Sylvain Repos a gagné le fauve des lycéens (Prix du Festival d’Angoulême 2022), ce qui confirme mon ressenti sur l’age des enfants auquel s’adresse cet album, mais aussi le talent de ce jeune homme qui signe là son premier album.
Je n’ai pas encore eu l’occasion de lire le deuxième Tome sorti en Février 2022, « Nuits de rouille », je vais essayer de me le procurer car ce premier Tome me laisse tout de même sur ma faim.
Sylvain Repos
Dargaud, BD couverture cartonnée, 160 pages, 2021
17€