Maman, quand est-ce que je pourrais avoir un téléphone ? Mais tous mes copains en ont un !
Même remarques pour Roblox, certains films… Pourquoi les autres ont-ils le droit et pourquoi pas eux ?
Les écrans
Le Covid n’a pas aidé : les enfants de 3 à 10 ans ont passé en 2021 en moyenne 2h14 par jour devant les écrans, soit 20 minutes de plus qu’en 2019 (source : Ipsos).
La télévision reste en tête avec 1h24 de visionnage quotidien. Mais les smartphones progressent (+13 minutes par jour), de même que les consoles de jeux (+12 minutes). Ainsi, en 2021, 47% des enfants se servent quotidiennement d’une console de jeux (+6 % versus 2019) et 38% d’un smartphone (+8 %).
À noter également la hausse hausse significative de l’utilisation d’écrans la nuit, et en particulier des smartphones (+5 %) à des heures où les enfants sont censés dormir…
Pour les plus petits, il peut être important de souligner dès le plus jeune âge que la vie est bien plus drôle sans écran !
Le dico de la vie sans écran donne plein d’idées de tout ce qu’on peut faire quand les écrans sont rangés : inventer ses propres jouets, faire des cabanes, faire des câlins, écouter de la musique, monter des spectacles…
Et avec ces illustrations de Philippe Jalbert, c’est une bonne partie de rigolade garantie ! (Pour info, ce n’est pas un dictionnaire…). Un livre qui peut s’avérer utile pour les enfants qui ont des ainés souvent sur les écrans (et pas eux) ou donner de bonnes idées d’activités « saines » !




A partir de 3 ans.
Le dico de la vie sans écran
Philippe Jalbert
Album, 96 pages, Larousse jeunesse, 2019
13,50 €
Qui dit écran dit consoles et jeux vidéos. Encore une fois Nathalie Dargent et Yannick Thomé illustrent l’addiction aux jeux vidéos avec pertinence dans ce tome des Inséparables (on vous avait déjà parlé de cette très bonne collection ici et ici).

Cette fois-ci, Aminata devient accro aux écrans ! Elle a accaparé la console de son grand frère et s’amuse à ratatiner les zombies. Mais Aminata joue aussi la nuit : elle ne dort plus et n’écoute plus en classe ! Et même quand elle invite ses amis chez elle, elle passe plus de temps à jouer toute seule qu’à s’intéresser à eux. Les jeux vidéos ont pris peu à peu le contrôle de sa vie.

La solution ? Jouer aux jeux vidéo, oui, mais pas à n’importe quel jeu et pas n’importe quand. Avec des règles, tout est plus facile !
L’avantage de cet album, c’est que ce sont les amis d’Aminata qui se soucient en premier de l’addiction de leur amie, Ca passe toujours mieux quand ça ne vient pas des méchants parents castrateurs !
Et toujours, le petit quiz de la fin, parfait pour amorcer les discussions !

À partir de 7 ans.
Les Inséparables
Nathalie Dargent / Yannick Thomé
BD, BD Kids, 2019
7,95 €
Sur le même thème, ce court roman est facile à lire et pourra plaire à votre enfant, car c’est le jeune personnage principal qui raconte son histoire, avec ses propres mots.

Suite au départ de son père, ce jeune garçon obtient ce dont il a toujours rêvé : une télé dans sa chambre ! Il y suit bien évidemment toutes les émissions idiotes qui y défilent. Mais cela lui permet de s’endormir.
Sauf qu’il n’arrive plus à suivre à l’école : il se couche de plus en plus tard. Et les zombies des films qu’il affectionne tant s’immiscent dans ses cauchemars. Le zombie finalement, c’est lui le lendemain et il s’en rend bien compte, tout comme les profs, qui finiront par prévenir les parents de cette fatigue chronique. Et peu à peu, le jeune garçon s’aperçoit que sa maman n’est pas si embêtante que ça, qu’il est bien plus agréable d’avoie de vraies relations amicales que de s’abrutir devant les écrans.
Le format de cette nouvelle collection est trés agréable avec cette grosse typo et sa mise en page aérée. Les illustrations gaies et colorées de Loïc Froissart aèrent la lecture. La jaquette se déplie pour former une affiche. Une belle collection !

Une bonne critique des écrans (et des émissions télévisées actuelles) et une bonne façon de lancer la discussion.
À partir de 8 ans.
Comment chasser les zombies dans mon lit ?
Béatrice Fontanel / Loïc Froissart
Roman, 104 pages, Collection Le grand bain, Seuil Jeunesse
9,50 €
Le Centre pour l’Éducation aux Médias et à l’Information (CLEMI) a crée un support pour les pré-adolescents et adolescents. « Dans la tête de Juliette est une bande dessinée éducative qui nous plonge dans le tourbillon de la vie d’une adolescente connectée. Elle interroge avec finesse et pédagogie le rapport des plus jeunes aux écrans, en particulier avec leur smartphone. L’objectif est de les aider à devenir des acteurs conscients et responsables de leurs usages numériques. »

Avec un format BD et un discours non moralisateur, il veut amener les jeunes lecteurs à s’interroger sur leur relation au smartphone, mais aussi à enrichir leurs connaissances pour les éduquer et promouvoir les usages responsables des réseaux.
On essaiera de comprendre ce qui peut bien se passer dans la tete de cette jeune fille pendue à son téléphone, en particulier avec les mini-Juliette qui représentent les différentes facettes du caractère de Juliette.


Les conversations des mini-Juliette permettent de se poser des questions et de faire naître des débats ou expliquer des notions comme la surcharge cognitive, les algorithmes de recommandation, la nomophobie, l’évaluation de l’information, l’identité numérique ou le cyberharcèlement.

Pour télécharger la BD gratuite et pour plus de ressources, c’est par ici.
L’addiction aux écrans des parents
Mais attention, les enfants sont certes hyper attirés par les écrans, mais ils ont de qui tenir ! Nous passons nous aussi énormément de temps sur nos écrans, et avec l’effet covid (home working / home schooling), la frontière travail / maison est devenue de plus en plus floue.
L’album de Philippe de Kemmeter chez La Martinière jeunesse est d’ailleurs parfait pour remettre les idées en place des parents !

La quatrième de couverture annonce clairement la couleur : « Si vous voyez un pingouin avec un ordinateur, ne vous inquiétez pas, c’est mon papa. En fait, moi j’ai un papa virtuel ! »
Dans cet album, un petit pingouin se désespère : son père est sur un écran, du matin au soir. Informations, réseaux sociaux (Icebook), météo… sa famille passe au second plan : il n’a jamais le temps de jouer avec son fils, ne répond pas quand on lui parle. Bref, il est là sans être là. Tension entre les parents, manque de communication, solitude… les effets d’un addiction aux écrans se font fortement sentir au sein de cette famille.



Un jour, c’est le drame : plus de connexion… Papa part donc à la dérive sur un morceau de glace, pour essayer de capter un quelconque signal… Ce ne sont pas ses amis virtuels qui vont pouvoir l’aider à rentrer. Heureusement, un ours polaire lui prêtera main forte. Et à son retour, il surfera sur son ordinateur d’une manière bien différente ! Pas besoin de réseau !

Un album très pertinent, avec des illustrations drôles et touchantes.
À partir de 5 ans.
Papa est connecté
Philippe de Kemmeter
Album, La Martinière jeunesse
7,90 €
Dans le même genre, mais dans un univers complètement différent, Puisque c’est ça, je pars.

Norma et Félix sont au parc. Mais que font les mamans ? Les voilà fort occupées, avec leur téléphone ! À tel point qu’elles en oublient leurs enfants ! Pourtant elles leur avait dit que c’était l’heure de partir…


Qu’à cela ne tienne ! Ils en avaient assez d’être ignorés, alors ils sont partis à l’aventure, seuls. Ils pénètrent dans un monde imaginaire, chevauchent des tigres, voguent sur les flots… Jusqu’à ce qu’ils regrettent le monde qu’ils ont laissé et cherchent à le retrouver : Norma a abandonné son doudou Jojo dans l’aventure !

Les mamans, elles aussi se sont rendu compte que leur progéniture avait disparu, pendues à leur téléphone. Et elles ont eu bien peur ! Le téléphone, c’est fini, Norma aura toute son attention ! Et Norma, elle, jurera de mieux s’occuper de Jojo !

Un album un peu culpabilisant pour les parents, c’est sûr (qui ne s’est jamais morfondu d’ennui au parc et s’est réfugié sur son téléphone pour passer le temps ?), mais qui permet un beau voyage dans un monde fantastique, et donne l’opportunité aux plus petit d’aborder la question des écrans et de la cyberdépendance des parents. Aux parents ensuite d’accepter la conversation et les reproches de leurs enfants. Car cette conversation inéluctable à l’issue de cette lecture la pourra aussi permettre de parler de la cyberdépendance des enfants.
À partir de 4 ans.
Puisque c’est ça, je pars
Yvan Pommaux
Album, L’école des loisirs, 2017
14,80 €
Pour en savoir plus sur les objets connectés
La vie connectée
Documentaire, Dokeo+, Nathan/ La cité des sciences et de l’industrie
Dès 9 ans
14,90 €
Les vrais dangers d’Internet
Au-delà des problèmes d’image et de perception, Internet est une source de dangers bien plus graves encore : images choquantes, arnaques et surtout harcèlement et pédophilie. Il est donc très important d’y sensibiliser les enfants. L’école primaire anglaise dans laquelle nous sommes fait un bon travail de prévention à ce sujet, mais il est toujours utile de rajouter une couche à la maison.

Encore un Max et Lili dans notre sélection. Rien de très original me direz-vous. C’est vrai, mais cette collection regorge de ressources et nous les utilisons souvent à la maison. Les enfants (et en particulier ma fille de 8 ans) aime les collectionner et elle les relit souvent. Elle aime les personnages, le petit format BD et surtout le petit quiz de la fin. Si vous n’avez pas le temps de lire le livre en entier avec votre enfant, vous pouvez tout simplement faire le quiz ensemble pour parler du sujet !
Dans ce tome de Max et Lili, on parle d’Internet, de ses avantages et de ses dangers : Les parents de Max et Lili ont acheté un nouvel ordinateur et n’ont pas encore installé le contrôle parental. Les enfants prennent un malin plaisir à s’en servir et les bêtises fusent : ils se font arnaquer sous couvert de gagner des consoles gratuites, tombent sur des images choquantes en cliquant sur un lien dont l’intitulé n’a rien à voir, et Lili échappe de peu à une rencontre fixée par un inconnu… Beaucoup de bêtises en bien peu de pages, mais le quiz des dernières pages permet d’ouvrir la porte à des conversations plus poussées sur les sujets à creuser.


À la fin de ce mini-album, un lexique sur les termes employés couramment dans le monde connecté, et surtout une double page avec des conseils sur le bon comportement à adopter en ligne.

Je vous conseille de lire ce tome-ci en particulier en entier avec votre enfant car on y parle quand même de pornographie et de pédophilie.
Cet album est visé par la Délégation interministérielle à la Famille et la Délégation Internet.
À partir de 8 ans (en raison des sujets abordés).
Lili se fait piéger sur Internet
D. de Saint Mars / Serge Bloch
Album BD, Calligram, 2006
5,90 €
Pour les plus grands, et toujours au format BD, Le blog de Charlotte est une lecture divertissante qui aborde les dangers d’internet.

Charlotte se sent un peu seule au collège, ses meilleurs amis bien trop occupés à filer le parfait amour. Elle décide d’ouvrir un blog et crée de nouvelles amitiés. Elle se rapproche surtout d’un certain Sandro, un jeune adolescent. Charlotte s’enferme peu à peu dans sa bulle d’amitié virtuelle et s’isole de la vie réelle. Sandro lui fait penser que ses amis ne sont pas de vrais amis, et en vient même à lui demander de faire des choses dangereuses et inacceptables pour mériter son amitié et appartenir à son « club ».




Pages BD classiques se mêlent à des captures d’écran du blog de Charlotte, ce qui rend l’album très vivant et ancré dans la réalité. Et soyons honnête, le format BD est souvent plus attrayant que les romans pour les pré-ados.
Une très bonne BD, très girly (et avec quelques recettes de cuisine !), idéale pour toucher cette catégorie : il faut faire prendre conscience aux enfants (de plus en plus tôt malheureusement) qu’internet a ses dangers, qu’ils ne sont pas à l’abris derrière leur écran, et qu’ils doivent toujours rester sur leur garde. Et bien sûr de ne pas hésiter à parler à une personne adulte de confiance en cas de doute ou de problème.

À partir de 10-11 ans.
Le Blog de Charlotte
BeKa / Grégoire Mabire
BD, Bamboo éditions
14,90 €
Les réseaux sociaux
Avec les écrans vient aussi le problèmes des réseaux sociaux. Nous sommes encore épargnés à la maison, mais je me rends bien compte que même au primaire, certains enfants ont déjà accès à Instagram, Facebook, Tik Tok, Snapchat et compagnie. Ils ont parfois même leur propre compte.
D’après une étude menée auprès de 652 enfants par l’institut YouGov, près de la moitié des enfants nés après 2010 sont déjà actifs sur les réseaux sociaux : 18 % des enfants âgés de 6 à 7 ans sont déjà inscrits sur un ou plusieurs réseaux sociaux; un taux qui atteint 41 % pour les 8-11 ans. Pour ces très jeunes enfants, les applications les plus populaires sont celles qui consistent à se mettre en scène et à mettre en scène les autres – au moyen de photos ou de vidéos.
Pourtant, les réseaux sociaux sont interdits aux enfants de moins de 13 ans en France (il est interdit de créer son compte sur un réseau social avant 13 ans, et créer un compte avec de fausses informations, comme avec un âge erroné par exemple, constitue une infraction aux conditions d’utilisation des réseaux sociaux). Pourquoi ? Tout simplement parce que les moins de 13 ans sont vulnérables à la fois aux propos et autres contenus mis en ligne par d’autres personnes, mais également aux contenus qu’ils peuvent être amenés à publier eux-mêmes sur le site, comme les informations personnelles et les photos. Sans compter qu’en laissant leur profil ouvert au public comme c’est souvent le cas, les mineurs peuvent être exposés à des personnes aux intentions malveillantes.
Pour les 13-14 ans, le consentement des parents est désormais requis conjointement à celui du mineur, suite à un amendement recommandé par l’Association e-Enfance.
Les adolescents âgés de 15 ans et plus peuvent consentir seuls à la création de leurs comptes sur les réseaux sociaux.
Cela n’empêche pas de commencer la discussion sur les réseaux sociaux !

Nous vous avions déjà présenté cet album particulièrement pertinent pour aborder avec les « plus petits » les conséquences des réseaux sociaux. Ici on ne parle pas de harcèlement mais de la course à la popularité (on veut des « likes ») qui peut faire perdre de vue la notion de bien et de mal. Qui peut faire oublier que le virtuel n’est pas sans conséquence dans la vraie vie et que ce qui est sur Internet reste toujours sur Internet.
Boucle d’or aime poster des photos et des videos. Au début elle partage des selfies un peu banales. Mais personne ne va sur son mur. Elle passe donc aux photos des bêtises de sa famille, de « putois qui pêtent », de chats à bicyclette, histoire de faire rire. Mais son public se lasse. Elle doit faire quelque chose de plus osé, de plus choquant à partager. Elle va donc saccager la maison de 3 ours et s’en vanter sur les réseaux bien sûr ! Il sera facile à la police de la retrouver ! Et comme sur Internet, rien ne se perd, tout le monde sait que c’est une petite fille malhonnête et voleuse de purée !
Pour lire notre article en détails, c’est par ici ! Cet album est également disponible dans sa version originale anglaise.

#Boucledor
Jeanne Willis / Tony Ross
Album, Little urban
14,50 €
Pour les plus grands, 273 amis est un livre à mi-chemin entre la BD et l’album jeunesse, pour aborder avec les jeunes pré-ados (à partir du collège selon moi) les notion de droit à l’image, de respect de la vie privée et les conséquences de l’utilisation des réseaux sociaux.

Sonia n’a que 11 ans mais ce qui l’intéresse le plus, c’est de chatter sur les réseaux sociaux. Pas question qu’elle laisse ses parents se mêler de ses affaires sur son ordinateur ! 273 amis sur Facebook, dont Salomé, danseur de hip hop, son amoureux ! Curieuse, elle décide de se rendre chez lui. Elle rencontre sa famille et prend une photo de Salomé en train de s’occuper tendrement de sa petite soeur. Pour en faire profiter ses amis virtuels, elle le tague le soir même : il est trop touchant !

Mais la photo de Salomé a fait le tour du web ! Et ses amis se moquent de lui, en babysitter. Salomé est furieux contre Sonia ! Comment a-t-elle pu publier cette photo sans son accord ? Et quand Sonia essaie d’en parler avec ses amies, elles se disputent.
Sonia finit par délaisser ses écrans et ses réseaux et renoue la conversation avec sa maman. Ça faisait si longtemps qu’elles ne s’étaient pas vraiment parlé ! Évidemment tout finira par s’arranger.


Je ne suis pour ma part pas fan du « langage ado » employé. Mon fils de 11 ans ne parle absolument pas comme ça (peut être parce que nous habitons à l’étranger) et il a même du mal à le comprendre !
À partir de 11 ans
273 amis
Gep / Edith Chambon
Album, Graines d’ados/Mouck
9,50 €

Emilie, 12 ans, est fan de Facebook et Instagram ; son frère Ambroise, 15 ans, est un grand joueur en réseau. Ils sont évidemment au 36ème dessous lorsque leurs parents leur annoncent qu’ils passeront les prochaines vacances en famille au fin fond de la creuse, pour une detox numérique de deux semaines : pas de téléphone, pas d’ordinateur, pas de tablette, pas de réseau, pas de Wifi ! Mais tout un tas d’activités pour passer du temps ensemble et se redécouvrir ! Lucien, le petit frère, lui, est ravi que tout le monde se détache de ces appareils ! Y compris ses parents d’ailleurs !
Tout le monde va-il jouer le jeu ? Suspense !
Une bonne lecture avec beaucoup d’humour, qui fait réfléchir à notre dépendance aux écrans (celles ados comme celle des parents).
À partir de 10 ans.

Quinze jours sans réseau
Sophie Rigal-Goulard / Marie de Monti
Roman, 215 pages, Rageot
13.10 €
Voici d’autres titres que nous ne vous avons pas présentés ici mais qui traitent des mêmes sujets :

Petit Ours est pressé de se lever car aujourd’hui c’est jour de fête en ville ! Mais Papa Ours a du travail, il faut encore patienter. Une fois dehors, Petit Ours est émerveillé mais Papa Ours, lui, reste les yeux rivés sur son téléphone… Qu’à cela ne tienne, Petit ours va vivre sa propre aventure.
Une métaphore subtile et intelligente qui nous invite à lever les yeux des écrans et à profiter des beaux instants.

L’heure de la rentrée des classes a sonné pour Félix et Cliky, son compagnon éjecté d’Internet. Une photo postée sur Facebook sème la zizanie autour de la personnalité de la nouvelle institutrice. La réaction de Félix est relayée par le réseau social qui s’emballe et dérape…
Comment rattraper une photo compromettante, faire taire la rumeur et maintenir une communication humaine entre les membres d’une communauté ?
Félix parviendra-t-il à gérer Cliky et cette nouvelle vie ultra-connectée?

« À seize ans, Sam est un junkie, un accro, un drogué d’Internet et des jeux vidéo. Pour le sevrer de l’écran et sauver son âme, ses parents ont décidé de l’envoyer à Nice, en pension chez Martha, sa grand-mère, qui coule une retraite paisible, sans ordinateur ni télévision ni portable. Arrivé là-bas, Sam n’a rien d’autre à faire que de lire, réviser son bac de français et jouer du piano tout en se faisant dorloter par sa grand-mère. Comme cure de désintoxication, on a connu pire, et Sam admet qu’il n’est pas vraiment malheureux… Juste terriblement en manque des moyens de communication que des milliers d’années de progrès technique ont mis à la disposition de l’homme moderne. Mais ça, comment le faire comprendre à Martha… »

Comment réussir à exister quand on a 15 ans, un nom ridicule, une timidité maladive et aucun succès auprès des filles ? Le faux profil de Kenny Machin sur Facebook pourrait être une solution pour devenir très populaire… Surtout quand une chanteuse de renommée internationale s’intéresse à ce double virtuel.
Cette fois c’est sûr, pour Kenny, le jour de gloire approche.
Enfin, peut-être…